S’entendre comme bois et métal est une commande du percussionniste Robert Leroux subventionnée par le Conseil des arts du Canada. Originellement conçue pour un seul percussionniste, l’œuvre a été réécrite pour 2 exécutants et créée dans cette version le 9 mars 1984 à Montréal par Robert Leroux et Julien Grégoire, dans le cadre d’un concert des Événement du Neuf.
Je vois cette œuvre comme une fantaisie, comme la métaphore musicale d’une conciliation entre deux êtres définis à la fois par le matériau de leur instrumentarium respectif (le premier percussionniste joue principalement des instruments en bois, le deuxième des instruments de métal) et par leur matériau thématique (mélodique, harmonique et rythmique), abondamment répété. Cette conciliation s’effectue progressivement, la superposition conflictuelle initiale évoluant peu à peu vers l’alternance dialoguée, puis vers l’imbrication serrée des deux matériaux.
L’œuvre est dédiée à Robert Leroux.
Durée approximative : 17 minutes