Naturel tempéré

Naturel tempéré

pour piano en 1/16e de ton (2003)

(Durée : 10’)

Partition Naturel tempéré

Interprète : Bruce Mather (avec l’aimable autorisation de la Société nouvelle d’enregistrement)

Partition analysée

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L’œuvre porte en sous-titre Monodies et carillons pour s’approcher de Julian Carrillo. On percevra aisément les deux types de musique, les carillons occupant surtout les dernières minutes de la pièce, et les monodies développant pour le reste un nombre limité de cellules rythmiques et mélodiques, souvent sans accompagnement et présentées toujours dans de nouveaux contextes (diverses transpositions modales, permutations et combinaisons diverses). Il y a huit de ces monodies, mais des introductions, interpolations et transitions viennent raffiner le parcours formel et complexifier leur identification.

Sur le plan plus général du matériau musical, j’ai cherché à m’approcher de l’intonation « naturelle » (formalisable selon les proportions arithmétiques simples de la série des harmoniques) dans le contexte du tempérament très petit qu’offre le piano en 1/16e de ton. Si l’adaptation n’est pas mathématiquement exacte, on est néanmoins très proche de cette sonorité « lisse » et « fusionnelle » typique de l’intonation naturelle. D’où le titre…

L’œuvre est un hommage à ce pionnier qu’est le compositeur mexicain Julian Carrillo, qui a conçu et fait construire toute une famille d’incroyables pianos microtonaux. J’ai dédié Naturel tempéré, très amicalement, au commanditaire et créateur de l’œuvre, le pianiste et compositeur Bruce Mather, poète des espaces rares.

MG

(29 sept. 2006)

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(Version 120 mots)

L’œuvre porte en sous-titre Monodies et carillons pour s’approcher de Julian Carrillo. On percevra aisément les deux types de musique, les carillons occupant surtout les dernières minutes de la pièce, et huit monodies développant pour le reste un nombre limité de cellules rythmiques et mélodiques, souvent sans accompagnement et présentées toujours dans de nouveaux contextes.

Sur le plan plus général du matériau musical, j’ai cherché à m’approcher de l’intonation « naturelle » dans le contexte du tempérament très petit qu’offre le piano en 1/16e de ton. Si l’adaptation n’est pas mathématiquement exacte, on est néanmoins très proche de cette sonorité « lisse » et « fusionnelle » typique de l’intonation naturelle. D’où le titre…

L’œuvre est dédiée au commanditaire et créateur de l’œuvre, le pianiste et compositeur Bruce Mather, poète des espaces rares.

MG (23 nov. 2006)